Du rose, du rose, du rose à la cupcakerie de Chloé Saada

Rue J. B. Pigalle, tout un style ! La boutique est « soooo girly » ! Du rose, du rose, du rose, une touche d’anis et du rose aussi, le tout très fifties. Le lieu est à lui-seul une gourmandise.

Au début, le bar nous nargue avec ses cloches de verre emplies de mini-cupcakes moelleux, chapeautés de crème onctueuse, sculptés, pailletés et colorés puis la salle nous invite à nous asseoir (enfin, s’il y a de la place… 12 chaises disponibles. A ce propos, heureusement, Chloe’s rue Trudaine a ouvert ! Délivrance !), et au fond, la cuisine nous provoque de ses parfums enivrants (la confection est réalisée en live et à noter : des cours collectifs de pâtisseries y sont parfois prodigués, comptez 450 euros pour 10 personnes).

Chloé Saada, sœur de la chanteur Aurélie des Brigitte, la « tenancière », ancienne Directrice artistique dans le secteur de la mode -luxe svp- a décidé de changer de vie un beau soir, lassée des tailles 34 squelettiques des mannequins qu »elle rencontrait.
Sans se départir de son sens de l’esthétisme, elle entame un virage à 180 degrés ! La cupcakerie Chloé’s est née !

Pour elle, la féminité est synonyme de volupté, de formes, de sensualité. La gourmandise n’est pas un vice, elle est un art qu’elle maîtrise à souhait. Le lieu est donc évidemment une ode à la déculpabilisation. Son propos : Maryline n’était-elle pas une beauté voluptueuse ? Alors un gâteau ne peut pas nous faire du mal, au contraire.
Et c’est vrai ! Au pire, en déguster un pourrait nous faire nous sentir honteuse, l’espace d’un instant… oui, mais c’est bon la honte, alors, ce n’est pas grave !

Le king du cupcake selon moi : le poire-choco-sésame accompagné d’un thé noir.
Le café aux marshmallows a un fulgurant succès. Certes, je comprends pourquoi (doux, crémeux, sucré) mais ce n’est pas ma « cup of tea ».

Une anecdote tenue de Chloé : les locaux sont un « ancien lieu de plaisir totalement illégal », comme Pigalle en comptait tant. Elle a donc tout rénové mais aura gardé un vestige de l’ancien commerce… Saurez-vous deviner lequel ?

tic… toc…

… les tabourets du bar (soigneusement nettoyés et désinfectés, faut-il le préciser). Je suis persuadée, pour celles (et ceux) d’entre vous qui y sont déjà allés faire un innocent tour, que vous ne vous y installerez plus dans le même état d’esprit qu’avant 🙂

En un mot, le lieu est resté un lieu de perdition mais pour un sweet moment de plaisir et ce, en TOUTE légalité !

40 rue Jean-Baptiste Pigalle (objet de ce billet)
Nouvelle boutique 47, rue Trudaine
75009 Paris

Prix d’un cupcake : 4 euros sur place, pas donné !
site internet ICI

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